Un vent nouveau

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Il était un endroit, il était un pays
Caché au plus profond de ce que l’on sait vrai
Ce lieu si merveilleux vit son ciel dégarni
Pour être un court instant, en son temps éprouvé
Ce fût d’abord un souffle, une brise légère
Commune à tous les sorts, de ces vies rencontrées
Des maux que l’on camoufle, pour peu que l’on soit fier
Et qui, en aucun cas, ne feraient perdre pied
La brise haussa le ton, se changea en bourrasque
Rien de bien alarmant, le toit est renforcé
Des airs de fanfaron, comportement fantasque
Nous en avons trop vu pour paraître effrayés
Lorsque vînt le cyclone qui nous voila les cieux
Quand vînt le jour des larmes et des questions posées
Supplications aphones dévorées par le feu
Ce fût tout le pays qui parut dévasté
Plus une âme qui vive, du moins plus comme avant
Comme si l’innocence s’était évaporée
Perdant jusqu’à l’espoir de revoir un printemps
Les yeux fixes et hagards sur l’horizon bouché
Le calme est revenu, dévoilant le désert
Laissant las nos deux cœurs sur un sol ravagé
Rien de plus dans nos mains qu’une poignée de terre
Et ici quelques graines que l’on pourrait semer
Alors le vent revint, différent cette fois
Un vent doux et léger, une main sur la joue
Qui recueillit nos larmes, déposa de la joie
Puis emporta les graines et les mit dans un trou
La pluie mêlée de larmes vint pour les arroser
Faisant naître un jardin aux couleurs jamais vues
Des fruits gorgés d’amour, de pulpe ensoleillée
Des plantes et des fleurs aux multiples vertus
Il était un endroit, il était un pays
Caché au plus profond de ce que l’on sait vrai
Nous le pensions parfait, nous le trouvions fini
Et nous le découvrons, plus brillant que jamais
S. Grosso
Détails - Prix

Format : 92 x 65 cm

A crylique et Technique mixte sur lin et partie en soie, rendant la toile transparente ( les colombes)

Prix : 2212 €

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