On m’avait dit qu’ils étaient « moi »
Malgré ce sentiment d’effroi.
On m’avait dit de « faire avec »,
Je ne comptais plus les échecs.
On m’avait dit « fais en ta force »,
Mais j’étais perdue jusqu’à l’os.

J’ai essayé de marchander et c’est alors qu’ils ont gagné
Car blessée, j’ai confié les rênes
Aux monstres déguisés en sauveurs :
Propre justice, rébellion et peine,
Vous n’êtes qu’une armée de voleurs !

Voulant cacher un Dieu qui m’aime

Jusqu’à cette lueur dans le noir
Tapie dans l’ombre de moi-même,
Cette étincelle me l’a fait voir
Et c’est ta main que je saisi
Entourée de mes ennemis !

Percée d’Amour et de lumière,
Quand d’un seul coup, plus de mystère
C’est ton Amour qui m’a gagné
Ton sacrifice pour terrasser
Tout ces squatteurs de ma maison
Rien qu’à la puissance de ton nom !

Rejet, colère, dégoût de soi,
Maint’nant je sais qu’vous n’êtes plus moi
Dépression, suicide, ego
Cessez de suite votre numéro.
Peurs, stress et culpabilité,
Vous n’aurez plus ma naïveté.

Et toi la grande hypersensible,
À qui j’avais mis une couronne !
J’étais devenue ta cible,
Tu te prenais pour la patronne.
Tu ne voulais qu’ouvrir ma porte,
À l’invasion de tous tes potes

Mais parce qu’il a payé pour moi
Son sacrifice balaie
Tous ces squatteurs de ma maison
Ils savent maintenant qu’il est mon Roi  !

Je renonce à tous ces démons,
Toi qui m’accordes ton pardon
Je prends Ta Paix, l’Amour, Ta Joie,
Comme une eau vive qui coule en moi !

Faby