J’aurais voulu t’offrir ce qu’il y a de meilleur : un paradis sur terre, le ciel au bout des doigts. Les doux rayons de miel à chacun de tes pas, n’ayant qu’un seul désir celui de ton bonheur. Mais notre paradis n’est pas encore venu ! Les doux rayons de miel ont été piétinés. Partout autour de nous la vision saccagée, d’une terre désœuvrée, de tant d’espoirs déçus. Ils disent : « je suis le maître ! » Tentant de dévorer ce qui résiste encore. Êtres déshonorés, ils sont leur propre traître, des bêtes asservies à la loi du plus fort. Je te protégerai, j’en ai fait le serment. À celui qui, confiant, t’a mise entre mes bras. Je redirai encore : « ne crains rien, je suis là», gardien à tout jamais de tes rêves d’enfants.

Sébastien Grosso