Combien de fois le monde m’a fait croire que je n’étais pas à la hauteur, que je n’y arriverai pas ou que tout reposait sur mes épaules, que je devais me battre avec une rage inhumaine, que toutes mes forces n’y suffiraient pas…?

Je me suis retroussé les manches, égratigné les genoux, j’ai élaboré 10 000 stratégies, serré les dents, levé les poings…
Usé de prières avec les mots les plus beaux , les plus forts, comme cherchant les ingrédients d’une formule magique qui ouvrirait enfin les portes du ciel pour moi !

Et un jour j’ai compris… compris que j’arrivais après la bataille, que tout s’était déjà joué, que mes épaules étaient bien trop petites pour cette victoire immense, ce trophée trop grand pour mes tout petits bras.

Il avait tout souffert, combattu jusqu’au bout, il s’était offert, était encore debout :
Pour me la donner aujourd’hui en main propre, sa victoire triomphante, dont je peux me saisir, dans la folie du monde, au milieu des décombres.

L’immonde était tombé, rendant son dernier souffle, l’Amour l’avait vaincu par cet acte absolu.
J’ai juste eu à m’avancer, à saisir cette coupe, la lever haut devant moi :
Et les ténèbres ont fui, la lumière a gagné.

« J’ai vaincu le monde par celui qui est en moi, Jésus Christ ».

Faby