Comme au dessus du monde, Tu sais me reposer

À l’abri des menaces, au doux creux de Ton cœur

Des dangers à la ronde, qui me feraient trembler

À ces chagrins tenaces, à ces cris de frayeur

J’opposerai douceur, et bonheur préservé

Certitude absolue de se savoir aimé

J’évoquerais cette heure où tu m’as racheté

Et ces années perdues à te fuir, égaré

À présent je suis là, car Tu y es aussi

Je goûte à ce repos que Tu as mérité

Je reconnais Ta voix, le vent de ton Esprit

Comme au dessus du monde, en Ton éternité

Sébastien Grosso