Nous les avons vu arriver

Ils semblaient tout à fait perdus

Ils disaient avoir tout quitté

Sur eux l’horreur avait fondu

Ils ont laissé famille, amis

Tout ce qu’il fait qu’ils étaient eux

Les voici vivants sans patrie

Sans plus même l’espoir d’être heureux

Je veux leur dire que tous les vents,

Tous les rochers, tous les écueils

Les menant ici doucement,

Les déposant telle une feuille

Tout faisait bien partie d’un plan

Belle histoire finement tissée

Sortie du coeur d’un Père aimant,

N’aspirant qu’à les retrouver

Lever les yeux et comprenez

Pas une étoile n’est orpheline

Jamais ne fûtes abandonnés

De la bénédiction divine.

Sébastien Grosso