Là-haut, sur la colline, j’irai te rencontrer Contempler un instant le chemin parcouru
J’irai parler au vent de tout ce que j’ai vu
Lui redirai les cîmes et les ciels étoilés
Je fus sans contredit l’un des leurs autrefois Errant au pas certain d’un avenir bien flou Trimant pour quelque pain, pleurant pour quelque sou
Souhaitant mon paradis, où il ne se peut pas Puis j’ai voulu savoir, plus que ce qu’ils disaient Autant qu’il soit possible pour moi d’être averti J’ai bravé la raison, confiant toute ma vie Pour épouser enfin l’absolue vérité
Alors je l’ai suivi, sur les chemins étroits
Lui toujours pourvoyant à mes moindres besoins Je suis toujours comblé d’être en sa sûre main C’est en sécurité que je dors en ses bras
Je n’ai rien et pourtant, je m’estime être sage Je suis riche à présent, de son éternité Libre de mes fardeaux je voyage léger
Je suis cet étranger qui n’est que de passage Là-haut, un jour prochain, j’irai te retrouver Contempler l’héritage, tout ce qui m’est promis
Ces trésors amassés tout au long de ma vie Les fruits de cet amour que tu auras semé.
S. Grosso